PARUTION LE 24 MARS 2022 !
Édito :
À l’heure où j’écris ces lignes, l’Histoire de l’Europe prend une tournure inimaginable depuis quelques mois et cela nous fait une nouvelle fois prendre conscience de la fragilité de nos démocraties et nos libertés. Dans l’histoire, des milliers d’hommes et de femmes ont combattu et ont fait le sacrifice suprême avec un seul but : défendre ces trésors, qui ne sont ni des acquis ni des dus. Ces combattants prennent aujourd’hui le visage des Ukrainiens, civils ou militaires, et des volontaires internationaux. Ne nous y trompons pas, c’est aussi nous qu’ils défendent.
Ces évènements nous apprennent aussi à quel point l’Histoire est importante et à quel point elle ne doit pas être manipulée. Nous venons de basculer dans un nouveau monde et ce n’était pas celui auquel nous nous attendions… Prenons le pari qu’il en sortira le meilleur, ce qui arrive parfois après les périodes de crises des plus brutales.
Notre numéro parle justement de combattants de la liberté. Ceux d’il y a 80 ans, portant les couleurs françaises libres mais dont l’idéal était le même. Au-delà du fantastique travail réalisé par Bertrand Hugot pour notre dossier consacré au groupe de chasse Alsace, deux choses m’ont marqué lors de sa mise en musique. La première est la jeunesse de ces premiers FAFL et leur idéal chevillé au corps. La seconde, qui me permet de conclure cet éditorial avec un peu plus de légèreté, est qu’il m’est souvent revenu à l’esprit cette inoubliable citation de René Goscinny : « Toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute non ! Un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur ». Un peu d’humour, de liberté et d’espoir d’espoir.
Expertise et collection : Vous disposez vous aussi d’une pièce aéronautique, de photos, de documents, d’un objet de collection ou d’un insigne sur lequel vous souhaiteriez en savoir plus ou que vous souhaitez simplement partager avec nous ? N’hésitez pas à nous contacter, nous ferons notre maximum pour vous aider. Si vous souhaitez que nous vous aidions pour une identification, une expertise, merci de nous faire parvenir des photos d’une bonne définition avec si possible les détails importants (marques, numéros, etc.).
Dans le cadre de futurs articles et dossiers, nous recherchons des échantillons de peinture en bon état de la période allant de 1935 à 1950 (nous contacter pour plus de précisions), si possible avec une taille minimale de 20x20mm.
Matthieu Comas / [email protected]
Au sommaire de ce n° 4 :
- Ligne directe
- Le têtard de Testot-Ferry
- Le choix de la redac’
- Patrimoine : 1940, Les trésor s de la base aérienne d’Évreux
- Por tfolio : Dans l’Album de Charles Trescases, 1939-1945
- Dossier : Le GC 1 Alsace, septembre 1942, septembre 1943
- Les collimateurs Alkan modèle 1935
- Marques et peintures de l’armée de l’Air Épisode 4
On en parle dans la presse et sur le net :
- 4e numéro qui termine ainsi une année de publication de ce nouveau magazine qui conserve bien son cap : l’Armée de l’Air Française et la 2e Guerre Mondiale. Unité de temps et de thème, souhaitons que cela continue ainsi, cela a plutôt bien réussi à son « pendant » pour l’Armée de Terre : GBM (chez un autre éditeur).
Le concept de consacrer un gros dossier à un thème unique dans chaque numéro est aussi bien rafraichissant, par rapport aux articles étalés sur de nombreux numéros (et donc souvent plusieurs années) d’autres publications. Dommage que l’article « camouflage » soit justement ici l’exception qui confirme la règle et soit régit par l’esprit « saucisson ».
La qualité de l’illustration, avec la recherche de l’inédit et des légendes précises et détaillées est aussi l’un des points forts des Ailes.
Autre idée intéressante : un lien QR code avec un film sur le Net
Continuons de faire le parallèle avec GBM : loin de se focaliser uniquement sur l’opérationnel, GBM a toujours fait la part belle à l’industriel et aux programmes, traitant même de véhicules restés à l’état de projet. Ce sont deux pistes (industrie et projets) qu’il reste à explorer pour les Ailes, car il ne faudrait pas oublier que pour qu’il y ait des chevaliers du ciel, il faut auparavant des bureaux d’études pour concevoir les matériels et des industriels pour les construire. Espérons que ces pistes d’amélioration (et de décollage) seront explorées durant les années futures.
Excellent comme toujours ! © Modelstories