Dans ce deuxième volume sur les Sturmgeschütze des Waffen-SS, le lecteur retrouvera l’historique des canons d’assaut de la « Totenkopf », d’abord articulée en simple batterie, et plus tard en une puissante Abteilung de trois batteries. Plongés dans les affres de la poche de Demiansk, à l’hiver 1941/42, les Sturmartilleristen connaissent presque continuellement de rudes combats jusqu’en Autriche, au printemps 1945, dont ceux de l’opération « Zitadelle » en juillet 1943 et de Pologne l’été suivant. Cette partie est particulièrement illustrée par une iconographie riche grâce à l’héritage de l’Untersturmführer Jänisch ou de l’Unterscharführer Mödlinger.
Appartenant à une grande unité moins prestigieuse, quoique fort intéressante, sont ensuite retrouvés les canons d’assaut de la division « Polizei » – particularité, des StuG. IV –, accompagnés de photographies inédites, montrant des engagements peu connus comme la Grèce ou encore ceux du Banat et de Hongrie à l’automne 1944.
Enfin, les StuG. III de la « Wiking » qui s’illustrent entre autres dans l’horreur de la poche de Tcherkassy.
Qu’ils soient organisés en simple batterie, en redoutable groupe, intégrés aux blindés, aux chasseurs de chars ou à la Sturmartillerie proprement dite, les canons d’assaut ont joué un rôle essentiel dans la lutte contre les blindés soviétiques. Outre des photos et témoignages immersifs, l’ouvrage dresse également des biographies détaillées d’as et titulaires du Ritterkreuz des StuG. de ces divisions, comme Berndt Lubich von Milovan, Ernst Dehmel, Richard Utgenannt, Hans-Georg Jessen ou encore Willy Hein.