Après son échec devant Caen le 6 juin, puis celui subi à Villers-Bocage quelques jours plus tard, Montgomery relance l’offensive à l’ouest de Caen, pour contourner par le sud-ouest la capitale bas-normande. Ce sera l’opération Epsom, appelée aussi la Bataille de l’Odon ou le «corridor écossais». Mais par un grave excès de prudence au milieu de quelques nids de résistance de la Hitlerjugend, il arrivera trop tard sur la Cote 112 où, quelques éléments de cette division d’élite allemande ont réussi à s’installer in extremis. Ce sera le début d’une terrible bataille d’anéantissement qu’on peut comparer à un « Verdun normand » ; les pertes seront terribles de part et d’autre et les Britanniques ne passeront pas…
Les premiers panzers de la Hitlerjugend seront renforcés par l’arrivée du II.SS-Panzerkorps, avec les divisions Hohenstaufen et Frundsberg, mais aussi avec les puissants chars Tiger du 102e bataillon. Malgré de puissants éléments engagés par les Britanniques dans la bataille, dont une artillerie très puissante et dévastatrice, écrasant les Allemands sous un déluge d’acier, malgré des succès locaux, rapidement repoussés, les Britanniques ne perceront pas et ce sommet stratégique, dominant l’ouest de la plaine de Caen, ne sera jamais pris définitivement, le sommet, le « Mont du Calvaire », sera transformé en un véritable enfer. La Cote 112 ne sera abandonnée par les Allemands que lors de leur repli général, fin juillet.
Cet ouvrage vous fait revivre cette bataille jour par jour et heure par heure, comme un véritable film, accompagné par les témoignages des vétérans dont certains directement communiqués à l’auteur, à la suite d’entretiens avec ces témoins maintenant disparus, mais aussi par une riche iconographie.