Vous voici donc en possession de la seconde partie consacrée à cette arme terrifiante que fut le Stuka en son temps. Après un essai réussi en Pologne, l'arme allait prouver sa raison d'être sur le champ de bataille à l'Ouest. Comme on le sait, le succès fut au rendez-vous. Et la DCA alliée de l'époque n'était pas la Flak ; sans parler de la chasse alliée qui, bien que dépassée par l'ampleur des attaques de la Luftwaffe, put remporter quelques succès contre les Stuka, succès qui révélaient déjà la vulnérabilité du bombardier en piqué. Alors non, le Stuka n'était pas une arme miraculeuse, il s'agissait simplement de la bonne utilisation d'un armement dans un contexte plutôt favorable. On mentionne souvent la sirène des Stuka qui terrorisait les populations et les troupes alliées. Certes, cela fut le cas lors de certaines attaques et c'est essentiellement ce qui fut retenu et surtout colporté. Néanmoins, nombreuses sont les photographies montrant que le personnel se débarrassait fort volontiers de cet équipement... dont l'efficacité ne devait donc pas être aussi radicale que rapportée par la suite.
Le Stuka demeure encore de nos jours une arme légendaire, inséparable de la Guerre éclair menée par le 3e Reich. L'auteur, à travers son récit, nous montre que la réalité doit être nuancée car les pertes subies par les unités de Stuka ne furent pas négligeables ; tout comme celles subies par les autres unités de la Luftwaffe, même dans un contexte de victoire quasi totale.
Bonne lecture !
Michel Ledet.