À l’issue de la Grande Guerre, l’Aéronautique militaire est réorganisée en régiments d’aviation. Elle est l’héritière du glorieux passé, forgé au feu, des escadrilles qui ont combattu pendant quatre ans, au-dessus des tranchées. Certains de ses régiments connaîtront à leur tour l’épreuve des opérations aériennes, au Levant et au Maroc. L’arme aérienne qui prend peu à peu son autonomie s’appuie également sur une structure faite d’écoles, de services de soutien technique, mais aussi d’un corps d’aérostiers et, brièvement, d’unités de défense contre-aéronefs. La symbolique ayant cours dans les escadrilles est riche et variée, parfois inédite, tant sur les aéronefs que sur les emblèmes d’unité. L’armée de l’Air prend son envol en 1933 mais n’est pas créée ex nihilo, pour autant : elle reprend le flambeau de cette Aéronautique militaire de l’entre-deux-guerres, s’appuyant sur le socle éprouvé de son organisation, de ses pratiques et de ses traditions.
Cet ouvrage a, dès le début de sa rédaction, été conçu comme la suite de l’ouvrage « les escadrilles de l’Aéronautique militaire 1912-1920 », une des toutes dernières productions du Service historique de l’armée de l’Air, édité en 2004. Il se veut aussi une synthèse des connaissances patiemment accumulées par les chercheurs et amateurs d’histoire aéronautique. Il bénéficie de profils d’avions inédits et dessins originaux d’insignes qui ont été élaborés à partir de photographies ou documents d’époque. Quatre index doivent permettre d’accéder facilement à une unité, à partir d’un aviateur, d’un insigne, d’un lieu ou encore de ses traditions.
Illustré par 394 photos, 320 dessins d’insignes , 55 profils, 6 cartes sur 306 pages.