PARUTION LE 10 NOVEMBRE 2021 !
Il existe de nombreuses images emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Celle d'un bombardier North-American B-25 Mitchell décollant du pont du porte-avions américain USS Hornet (CV-8) pour frapper le Japon, opération connue sous le nom de «Doolittle Raid» en est une des plus évocatrices. Ce raid est le premier bombardement effectué sur le territoire du Japon par seize bombardiers B-25 sous l’action du lieutenant-colonel James H. Doolittle chargé de diriger cette entreprise à haut risque qui doit contredire les affirmations du haut commandement japonais prétendant l’invulnérabilité de l’archipel.
Bien que le raid ait causé peu de dégâts, ce fut une énorme victoire psychologique pour les Américains, apportant la preuve d’une riposte possible, qui va fournir aux Japonais une vision inquiétante de ce que Isoroku Yamamoto prédisait en annonçant : « Je crains que tout ce que nous ayons fait, c'est de réveiller un géant endormi et de le remplir d'une terrible résolution. »
Avec plus de 200 photos et 10 profils couleurs.
On en parle sur le net et dans la presse :
Bon l’histoire est connue, pas de suspens ni scoop ébouriffant sauf que le sujet n’a été que peu traité en langue française et que la qualité d’impression est de haut niveau (comme toujours chez cet éditeur). Le résultat, qui va plaire aux maquettistes, c’est qu’on découvre les B-25 de Doolittle avec un niveau de détails rarement vu. Ainsi on se rend compte que ces machines n’avaient pas une peinture très fraiche, avec de nombreuses éraillures (cf page 31, 33, 82). Il semble même que certains des B-25 (au moins le 40-2250) aient gardé les anneaux frontaux colorés sur leurs moteurs (probablement bleu du 34th BS) (cf page 23, 34, 82).
Indépendamment des B-25 (que l’on voit aussi, ce qui est peu fréquent, à l’entrainement), on a droit aussi à d’autres appareils (B-23, B-26, un « blimp » de type L, F4F, SBD, T-6, Ki 61, Ki 27, A5M, G4M). Le B-25 reste la vrai star de ce fascicule (39 photos dont 2 couleurs d’époque –en usine- ).
Côté texte l’auteur nous décrit le parcours de Doolittle, l’entrainement puis les vols de chaque équipage avec des « mugshots » de tous les membres d’équipage.
Et n’oublions pas les très beaux profils (9) qui ne sont pas appuyés sur des photos probantes...pour la simple raison que beaucoup sont des reconstructions, basées sur des témoignages oraux (notamment pour les « nose-arts »).
Conclusion : un dossier très complet (un petit oubli à mon sens : il n’y a rien sur le film de 1944 !) sur cette mission particulière.© Modelstories 2021