EDITO : Une information sur la «Galaxie Gutenberg» .
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi » (Article 11 de la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et Article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme)
PRESSTALIS, notre distributeur de magazines a été mis sous tutelle avec une dette de 37 millions d’euros. Pour couvrir celle-ci, il a été établi, sans demander l’avis de qui que ce soit, de prélever 25% sur tous les paiements des éditeurs durant les mois de décembre et de janvier, et nous n’avons aucune garantie que cela ne soit pas prolongé. C’est une grosse somme pour nous et notre trésorerie est mise à rude épreuve. Nous restons très inquiets car l’avenir est incertain... Le milieu de l’édition est en alerte et certains éditeurs paniquent : il faut dire qu’il y a de quoi.
En position dominante, quasi-hégémonique sur le marché de la distribution avec 100 % des quotidiens et 80% des magazines, nous sommes en droit de nous demander comment une société de messagerie de la presse qui prend plus de la moitié du prix public des magazines qu’elle distribue (52% moins ce qu’elle restitue aux détaillants-revendeurs) et qui touche en sus de nombreuses aides publiques, peut-elle se mettre à ce point dans le rouge suite «officiellement» à l’achat d’un logiciel qui va se montrer déficient. Certes, en tant que petit actionnaire, nous devons nous montrer solidaire, mais à hauteur du quart de la part qui nous revient pour rédiger, illustrer, créer, réaliser, imprimer, cela fait un peu beaucoup, d’autant plus que nous avons déjà été sollicités en 2012 pour sauver cette société de la faillite...
Certes, la presse papier a été frappée de plein fouet par la déferlante du numérique, mais LELA Presse a su surfer sur la vague grâce à la fidélité de son lectorat. C’est donc une société en bonne santé que frappe cette mesure.
A terme, il paraît évident que l’avenir des magazines spécialisés passe en grande partie par une politique d’abonnements et nous sommes en train de chercher pour celle-ci une forme souple et adaptée afin de permettre à ceux qui ne peuvent pas s’engager sur un ou deux ans, de recevoir chez eux nos publications.
« Abonnez-vous, abonnez-vous, vous verrez du pays !» et pour ce qui concerne Navires et Histoire vous pourrez naviguer à travers le temps sur toutes les mers de notre planète.
Notre détermination reste intacte pour cette nouvelle année 2018 qui, nous l’espérons, sera pour vous un temps d’harmonie et de sérénité...
Au sommaire de ce N°106 :
- Les débarquements clandestins sur les côtes Nord et Ouest de la France (1re partie - 1940).
- Du Richelieu au Redoutable : la renaissance de la Marine française IV - 1950-1952, entre Indo et OTAN.
- Athos II.
- Actualités : la rubrique des céphaloclastophiles le casse-tête des actualités maritimes.
Environ 260 photos, 14 cartes et 8 profils.